Je ne suis pas un partisan des commentaires écrits dans l’urgence, surtout pour des groupes comme IQ qui s’imposent depuis plusieurs décennies sur la scène prog. Donc: après des dizaines d’écoutes en salon, en walkman, en automobile (!)//..voici un humble commentaire.
IQ nous revient enfin après 5 années depuis Frequency avec un combo à peine nouveau car Paul Cook réintègre le groupe après quelques années d’absence (un batteur exceptionnel, métronomique, précis et dépourvu d’ostentation), Tim Esau à la basse, après beaucoup plus d’années d’absence, qui ne fait pas regretter le grand John Jowitt (parti vers d’autres aventures musicales) tant son talent est immense et mis en valeur dans ce disque. Enfin, Neil Durant aux claviers, second remplaçant du talentueux Martin Offord parti vers d’autres aventures après son magnifique disque testament « The Old Road » (tiens, tiens encore des routes!).
Autant le dire tout de suite cette production de ces vieilles barbes du progrock est un véritable chef d’oeuvre: mais peut-on être déçu par IQ qui ne produit que des disques qui remettent le Prog à sa place, incessamment.
IQ nous revient enfin après 5 années depuis Frequency avec un combo à peine nouveau car Paul Cook réintègre le groupe après quelques années d’absence (un batteur exceptionnel, métronomique, précis et dépourvu d’ostentation), Tim Esau à la basse, après beaucoup plus d’années d’absence, qui ne fait pas regretter le grand John Jowitt (parti vers d’autres aventures musicales) tant son talent est immense et mis en valeur dans ce disque. Enfin, Neil Durant aux claviers, second remplaçant du talentueux Martin Offord parti vers d’autres aventures après son magnifique disque testament « The Old Road » (tiens, tiens encore des routes!).
Autant le dire tout de suite cette production de ces vieilles barbes du progrock est un véritable chef d’oeuvre: mais peut-on être déçu par IQ qui ne produit que des disques qui remettent le Prog à sa place, incessamment.
Pour moi, IQ est le digne descendant de la noble lignée Genesis, Marillion, première époque, une musique absolument mélodieuse, poétique et violente dans les rythmiques, qui nous conduit sur des chemins invisités du rock (même si ce terme est trop étroit pour qualifier le prog). Les inconditionnels ne seront pas déçus car on retrouve ici toute la puissance lyrique et rythmique de IQ. Certainement plus prog et probablement moins directement accessible que le dernier mais assurément plus singulier. Je ne vais pas entrer dans une inutile analyse morceau par morceau, mais force est de reconnaitre qu’un morceau « épic » comme « Without walls » est beaucoup plus original que « »harvest of souls » un autre épic (Dark matter) qui était un subtil mélange de The Gates of Delirium » et « Supper’s ready ». Avec un final digne des grands avec la guitare hackettienne de Michael Holmes, guitariste top gun honteusement méconnu qui nous livre de magistraux soli, cepandant un peu en retrait par rapport au disque précédent (ce qui pourrait éventuellement frustrer le guitariste amateur que je suis!).
Chronique rédigée pat Topprog le 14/06/14
IQ c’est bien sûr la voix de Peter Nicholls, une grande voix du prog, jamais limitée dans les aigues et tellement chargée d’émotion. Ici à son niveau le pus haut à mon avis (on peut ne as aimer cette voix, mais on paut ne pas aimer le prog et ses voix singulières..).
Bref les 5 morceaux, de longueurs inégales mais tous singulièrement climatiques comme d’habitude, nous transportent si bien sûr on se donne la peine et le temps de simplement écouter. Un disque qui finit magistralement sur des notes d’un Stenway 1969 (s’il vous plait!), bientöt accompagné d’une Takamine nylon et de délicates nappes de synthé et la voix magistrale du maestro qui nous murmure: « resterez-vous jusqu’à la fin? ». Of course my dear!!! les paroles de IQ méritent toujours le détour, en particulier avec cette route des os qui dénonce subtilement les dérives d’une belle idée qui se transforme en idéologie meurtière.
Au fait: ne pas se dispenser du second cd (Road of Bones n’étant pas un double concept album comme Subterranean) qui offre des compos très punchy avec les claviers du petit nouveau (pas forcément « vintage » vu le matériel) bien mis en avant. Qelle créativité quand même !…
Indispensable en 2014.;et bien après!!!!!!!