Chronique Tim Bowness – « Abandonned Dancehall Dreams »

Tim Bowness n’est probablement pas le plus connu des musiciens de Rock Progressif.

Son expérience et son âge (la cinquantaine) lui ont pourtant permis de côtoyer au fil des années de multiples musiciens et des groupes talentueux, et de participer à de nombreux projets.

Nous pouvons citer par exemple Steven Wilson, Richard Barbieri, OSI, NO MAN, Robert Fripp, Roxy Music’s Phil Manzanera, etc.

Pour cet album, Tim Bowness a su s’entourer de top musiciens : parmi les plus connus Pat Mastelotto (King Crimson), Colin Edwin (Porcupine Tree), Richard Barbieri, sans oublier Steven Wilson, son acolyte au sein de NO MAN, qui l’a également mixé et produit.

Cet album est globalement très calme, avec une ambiance générale presque envoûtante, agrémentée ponctuellement de passages instrumentaux dynamiques, voire franchement énergiques.

La caractéristique principale du disque est cependant axée sur le chant très clair de Tim Bowness, languissant, comme en suspension dans l’air. Ce chant est très beau, mais il est minimaliste et trop linéaire. L’album aurait sans doute gagné si ce chant avait profité de davantage de modulation et de plus de fougue.

Il faut retenir que ce disque est avant tout un disque d’atmosphères, souvent mélancoliques, d’ambiances avec des pointes et des « piqués » extrêmement bien  amenés et parfaitement construits, qui installent régulièrement une intensité et une couleur  sur une musique au fonds résolument moderne.

Malgré les quelques remarques sur le (cependant très beau) chant, « Abandonned Dancehall Dreams », superbement enregistré, est un album agréable et plutôt  réussi qui mérite que l’on s’y intéresse.

http://timbowness.co.uk/

pochette TIM BOWNESS

 

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