PENDRAGON : chronique « Men Who Climb Mountains »

PENDRAGON : chronique « Men Who Clim Mountains » – 2014

« Do you like to feel the crunch of fresh white snow ? ». Belle âme, Beautiful soul.  L’’album s’’ouvre sur une belle suite, la voix de Nick Barrett est toujours touchante sur un fond de guitare légèrement crunchée, avec toujours la recherche du beau son. Quelques références Coldpay(ienne) bien sûr avec les « ohohoh », que l’’on retrouve aussi sur « Faces of Light ». Nick avoue aimer ce groupe, il y a pire comme référence ! Mais rassurons nous : toujours pas la moindre intention ou déviance commerciale avec PENDRAGON. Nous nous trouvons en présence de pure Musique Prog avec des morceaux qui se déploient merveilleusement.

Believe a marqué un certain tournant dans l’histoire du groupe avec un côté légèrement plus « Rock & Métal », confirmé par Pure et puis Passion, un disque très abouti.

Force est de reconnaître que la magie opère car Monsieur Barett, non content d’être une référence guitaristique incontestable et durable, un chanteur hors pair, est aussi un compositeur unique avec un sens de la mélodie bouleversant. La magie c’est que le son PENDRAGON a toujours bien préservé une véritable signature sonore qui est une référence absolue !

Cet opus est moins « rentre dedans » que ses prédécesseurs, comme en témoigne l’introduction tranquille. Les guitares saturées sont bien présentes mais plus en retrait et on trouve de calmes arpèges de guitare ou de piano. Nick semble avoir oublié les samples parfois inutiles et ses solis se font plus concis et aussi plus rares. Il faudra attendre  « Come back Jack » pour le premier solo, la plage 3, mon morceau préféré par l’’émotion particulièrement sombre qu’’il dégage. Une constante dans cet opus d’’ailleurs, moins lumineux que Passion. On voit aussi que Nick Barrett s’’est mis sérieusement aux claviers, omniprésents mais néanmoins peu ostentatoires. Clive Nolan, est toujours un peu en retrait, non pas le signe de l’’érosion d’’une complicité vieille de plusieurs décennies, mais à bord de PENDRAGON c’est bien Barrett le capitaine !

41pe - Copie - Copie

Le nouveau batteur est probablement plus dans l’’esprit de Fudge Smith que de Scott Higham, à vrai dire plus subtil que Métal (finie la double pédale). Le doux Peter Gee assure toujours aussi bien la basse (la belle ligne de « Explorer of the infinite »).

Certains voient dans ce disque un retour aux sources du groupe. Je serais moins affirmatif car le côté Floydien qui marque fortement les premiers disques est bel et bien éclipsé. C’’est d’’ailleurs assez surprenant la façon qu’’a eu Nick Barrett de faire évoluer son groupe vers une synthèse qui plait à un plus grand nombre en gardant une signature sonore unique, et maintenir une grande partie du public de ses débuts. N’’oublions pas que PENDRAGON a commencé en même temps que MARILLION, mais n’’a pas eu le succès mérité à ses débuts.

La sortie d’’un disque de PENDRAGON reste toujours un événement. J’’avoue que la première écoute de ce disque ne m’’a pas fait découvrir immédiatement toutes ses subtilités. Il s’’apprécie au fil des écoutes, et toute sa richesse surgit alors.

N’’est ce pas une particularité et l’un des attraits de la Musique Progressive ?

Chronique écrite par Topprog

www.pendragon.mu

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PENDRAGON 300 300 REDIM

 

 

 

Un commentaire :

  1. Personnellement, j’ai flashé immédiatement sur cet album qui me touche par ses mélodies et son feeling..
    Les 2 albums précédents m’avaient laissé sur ma faim, mais sur celui-ci je retrouve la grande classe de Believe, ainsi que les sons et le style des 1ers albums du groupe. C’est ce que j’appelle la renaissance de Pendragon !
    Je recommande l’achat de ce disque !

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