ARENA : chronique « The Unquiet Sky »

ARENA est un groupe qui a depuis plus 20 ans un statut affirmé dans le monde du Rock Progressif et Néo Progressif. Cela n’est pas une surprise lorsque l’on sait que ses membres fondateurs sont Clive Nolan et Mick Pointer. Ceux-ci ont su s’entourer de musiciens à la hauteur avec un line up qui est resté relativement stable au fil des années, bien qu’ayant tout de même évolué. Le dernier changement est l’arrivée en 2014 de Kylan Amos à la basse en remplacement de Jon Jowitt.

« The Unquiet Sky » est le 8ème album studio du groupe.

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L’album précédent, « The 7th degree of Separation » (2011) avait été décevant, surtout si on le compare aux précédentes productions, notamment au remarquable « The Visitor »  (1998) qui est vraiment l’album référence du groupe.

Aucune déception à l’écoute des 12 plages de ce nouvel opus. Les 5 musiciens d’ARENA ont réussi à insuffler une nouvelle énergie à leurs compositions. Celles-ci sont dynamiques, mélodiques, homogènes et parfaitement construites. Les passages chantés trouvent avec Paul Manzi un interprète qui sait être convaincant, et qui est à l’aise dans tous les registres. Musicalement, nous n’avons plus droit aux « essais  métalleux » qui ont dénaturé en partie l’esprit du groupe lors de l’album précédent.

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ARENA revient davantage vers l’esprit d’albums tels que « The Visitor » ou « Immortal » aidé, il faut le rappeler, par le fantastique John Mitchell qui est l’un des guitaristes les plus doués de sa génération, particulièrement inspiré sur cet opus.

Cet album est facile d’accès, très  plaisant à écouter et à réécouter sans qu’aucune lassitude n’apparaisse. Les constructions des titres sont totalement différentes les unes des autres, avec, et il faut le souligner,  un sens aiguë et permanent de la mélodie. L’énergie est présente sur certains titres, mais elle parfaitement contenue et elle ne « déborde » à aucun moment.

S’il fallait mettre 2 morceaux en avant, je retiendrai le théâtral et grandiloquent « The Unquiet Sky » ainsi que « Traveller Beware », le dernier et plus long titre de l’album (7.36) qui permet à Paul Manzi de nous offrir une démonstration vocale de toute beauté.

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En conclusion, l’accessibilité ainsi que la qualité des compositions de cet album font  qu’il devrait plaire à un public allant bien au-delà des amateurs de Rock Néo Progressif.

  • La note de Prog-Mania : 17/20

Les musiciens : Mick Pointer – Batterie, Clive Nolan – Claviers, John Mitchell – Guitare, Kylan Amos – Basse, Paul Manzi – Chant.

http://www.arenaband.co.uk/

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