Franck Carducci, grand défenseur de la belle musique des Seventies et en particulier de la mouvance progressive a présenté son nouveau show le 2 décembre 2016 à Givors, près de Lyon, dans une très sympathique salle de théâtre. L’occasion également de présenter son premier DVD live enregistré l’an dernier au Climax Club.
La première partie a été assurée magnifiquement par Mary Reynaud, tout en acoustique et en grâce. Belle prestation de la choriste… heu… simple choriste ?… de Franck… non ! On n’imagine plus ce groupe sans cette belle présence féminine. Voix et prestance affirmées. Enchantement présent.
Le line up a quelque peu changé. Antoine Nino Reina, le nouveau batteur fait vraiment la différence .Top notcht comme disent les anglais. Touché, force, tout y est !
Le guitariste Mathieu Spaeter étant parti vers des aventures britanniques qu’on espère fructueuses, il a été remplacé par Steve Marsala. Steve a visiblement trouvé sa place dans le groupe, sympathique et très bon techniquement : je retiens notamment le formidable duel avec Christophe Obadia qui a, en quelques minutes, revisité les riffs des 70′. Amusant et très sympa !
Ayant vu et écouté maintes fois Franck Carducci sur scène, j’ai pu constater quelques changements dans leur prestation. Bas les masques du début et ce n’est pas plus mal. Le début de Torn Apart est magnifiquement amené par une introduction planante. Christophe Obadia peut ensuite se déchaîner sur le riff implacable de ce titre.
Autre surprise, l’excellent melting-pot de morceaux de ses deux disques. C’est long mais comme c’est bon, même excellent ! En particulier “the quind” qui n’était plus joué, alors que pourtant il s’agit un excellent morceau. A noter également l’arrivée de la fameuse et toujours fascinante Theramin, utilisée notamment par Led Zeppelin et Joe Bonamassa, et magnifiquement manoeuvrée par Mary Reynaud… Avec bien sûr le didgeridoo de Christophe, un homme qui a du souffle !
Le rappel, avec bien sûr le morceau emblématique du groupe (Ils le joueront encore dans 40 ans…) Alice Eerie’s dream… Avec une nouvelle introduction toute en douceur avant de faire péter la poudre ! Et la présence de Mary… au chant bien sûr !
N’oublions pas Olivier Castan aux claviers qui fait un travail énorme, et qui est aussi discret que le fut Tony Banks. Les belles envolées du Prog sont bien présentes !
Une mention pour Christophe Obadia, un guitariste hors pair avec une présence scénique formidable.
Sans oublier naturellement le maître de cérémonie, avec son nouveau chapeau lumineux, “gyrophardesque”, qui attire toujours la sympathie. Mais attention… talent maxi ; ce n’est pas Steve Hackett qui nous contredira !
Un show remarquable remanié avec beaucoup de classe et de subtilité, empreint de magie et de poésie, fait par un groupe talentueux et en constante progression, très attractif d’un point de vue scénique.
Ils seront au Festival de Loreley en 2017. On leur souhaite beaucoup de succès sur les traces de Lazuli.
- Live Report rédigé par Topprog