ROSEDALE : chronique album ‘Long Way To Go’

ROSEDALE est un groupe de blues / rock fondé en 2016 par la chanteuse Amandyn Roses et Charlie Fabert (guitariste de Fred Chapellier, Paul Cox, Janet Robin, etc.).

‘Long Way To Go’, le premier album du groupe est sorti le 26 mai 2017.

Ohé les mecs, vous ne chantez plus ? Bougez-vous parce que du côté des filles, ça bouge fort ! Après Laura Cox, sa guitare incendiaire et sa voix de velours qui nous a distillé un bon vieux hard rock des » late seventies » dans un premier album remarquable…Voici ROSEDALE, sur un registre sensiblement différent, plus blues/blues rock. Avec une voix remarquable en la personne de la belle Amandyn Roses. Remarquable car cette jeune femme a vraiment le coffre qu’il faut pour le genre et un timbre agréable, rauque sans vulgarité. Elle arrive aussi à monter incroyablement haut sans effort audible (« i will never let you go, « new frontier »). Elle cite d’ailleurs comme référence Beth Hart et Aretha Franklin et elle a complètement raison. L’autre perle de cette oeuvre est le jeune guitariste Charlie Fabert qui est certes à bonne école en tant qu’accompagnateur de notre autre bluesman national (avec Paul Personne bien sûr) Fred Chapelier, qui apparaît sur « man I don’t want around ». Il assure toutes les parties rythmiques et de nombreux soli. Son talent apparaît vite sur le morceau « Soul possession », un style concis, vif sur une rythmique pas facile. L’homme connaît ses gammes par coeur et il a la précision et la vélocité requises (c’est la moindre des choses à ce niveau !), mais franchement il possède un style qui sort du commun, des phrasés parfois inattendus qui invitent à suivre sa carrière de plus près. La rythmique est carrée, sans ostentation, l’enregistrement parfait, l’orgue un peu rare, et l’album s’écoute avec délices. Il y a du groove et du plaisir à jouer. La perle de l’album reste pour moi « New frontier », un morceau original dans sa rythmique et son déroulement, où nos deux leaders se donnent à fond. Certes comme Laura Cox Band on est sur des sentiers archi battus et on peut regretter peut-être un manque d’audace (Ah que je l’attends ce solo de guitare en reprise de « i will never let you go », ce qui aurait donné une autre dimension à cet opus genre « I’ll take care of you de Bonamassa/Hart..). Mais apprécions le moment présent, d’autant plus qu’elle est bien épicée. Et si le meilleur rock en 2017 était de ce côté de l’Atlantique ? (17/20).

  • Chronique rédigée par Topprog

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