LIFESIGNS : chronique de l’album Cardington

LIFESIGNS : chronique de l’album Cardington (2017)

Les premières écoutes du premier opus de ce groupe anglais m’avaient un peu déçu malgré une qualité musicale indéniable. Le propos un peu mou et une musique qui ne me semblait pas très utile et ressassée en 2013, du prog très ancré dans les seventies. Bref quelque chose qui ne semblait pas très utile et novateur. J’ai petit à petit revu ma position car ce disque est revenu très souvent sur ma platine pendant 4 ans, séduit surtout par l’omniprésente beauté des claviers.

Le groupe est à l’origine un trio dont le fondateur, auteur compositeur, chanteur et claviériste est John Young. Le batteur Frosty Beedle est encore présent par contre exit Nick Begg le super bassiste de Steven Wilson entre autres, remplacé ici par Jon Poole à la basse très « Squirienne ». Car ici encore on pense souvent à YES à l’écoute de cet opus, peut être une influence moins marquée que dans le premier album.

Dans le fond on est toujours sur une musique ProgRock très bien faite, sans faute de gout, pas très difficile d’abord et toujours très mélodique. Des rythmes plus rapides que dans le premier disque. Les claviers sont toujours magnifiques, dès le premier morceau construit parfaitement et qui laisse augurer de bonnes choses pour la suite. La grosse surprise vient quand même de l’omniprésence du guitariste Dave Brainbridge absolument magistral dans chaque morceau et qui laisse facilement oublier les performances pourtant remarquables mais trop rares de Steve Hackett invité du premier LIFESIGNS. Dans la forme là où le premier disque nous proposait 5 morceaux d’une durée minimale de 8 minutes, on a ici 7 morceaux dont trois de 3 et 5 minutes. Disons quelques formats plus pop mais réellement bien construits et addictifs comme « Different » et son refrain qui colle aux neurones « Seems quite impossible to me…. ». Des choses que seuls les anglais savent faire, du subtil et sophistiqué, on est un peu dans l’univers pop prog de Steve Thorne ou Gary Chandler. La voix de John Young est vraiment très belle et reposante. Et comme “Carousel” du premier disque, celui-ci se termine magistralement par son titre éponyme, un excellent morceau de Prog avec de belles envolées de synthés et de guitares.

Une belle réussite mais aura-t-on la chance de les voir un jour en France ?…

Musiciens : Dave Bainbridge, Niko Tsonev, Robin Boult, Menno Gootjes.

  • Chronique rédigée par Topprog

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