Steve Hackett : chronique album « At The Edge Of Light »

Steve Hackett : chronique album « At The Edge Of Light » (2019)

Steve Hackett est incontestablement le membre le plus actif et le plus productif du GENESIS des années 70′. Il en est même devenu la mémoire vivante et le porteur de l’héritage de ce monument du Rock Progressif en revisitant avec bonheur les opus de ses années de participation au sein de ce groupe.
En témoignent les disques et les tournées « Genesis Revisited ».
Il mène depuis 1975 une carrière solo qui a débuté de manière tonitruante avec « Voyage of the acolyte » qui reste pour de nombreux amateurs du genre une référence. Sa carrière solo fut à mon avis un peu inégale dans la suite mais il faut reconnaître que depuis « Into the tunnel’s mouth » ses productions ont atteint une maturité et un degré de qualité très égal. Ce que pourraient lui envier beaucoup de musiciens de sa génération. Steve Hackett c’est aussi l’association avec son acolyte Roger King (claviers somptueux, montage, mixage) qui co-signe de nombreux titres.
Alors effectivement dans ce nouvel album (1 tous les 2 ans quand même plus les DVD!) on n’est surpris à aucun moment, c’est du Hackett « pur jus » avec un patchwork musical que certains n’apprécieront peut être pas. Mais il y a désormais une « patte » Hackett qui fait reconnaître l’auteur dès les premières notes très orientales de l’instrumental qui introduit l’opus. Hackett c’est bien évidemment un son de guitare, unique, aérien, propre, et un phrasé qui nous amène toujours dans des contrées peu connues. La vélocité n’a rien à envier à certains shredders mais la mélodie semble être toujours la priorité. Cela dès le premier morceau. Hackett nous emmène donc, en grand voyageur qu’il est, vers des contrées connues que par lui-même entre orient et occident sans sombrer dans la World Music un peu mollassone. Sa passion pour les BO de films des années 60′ et la musique classique se fait aussi bien entendre. Ainsi dans l’immense « Those golden wings », on passe aisément d’une envolée lyrique digne d’une BO de Harry Potter ou voire du Seigneur des Anneaux à un riff métal à faire pâlir John Petrucci! Le propos musical et des paroles sont globalement assez sombres, cependant Hackett nous invite toujours à des moments de détente comme le léger « Hungry years » en duo avec Nicole Lehmann. Il est incontestable aussi que sa voix s’est améliorée au fil des ans, avec au final une belle tessiture idéale dans ce registre. Il ménage toujours des temps instrumentaux très intéressants comme cette sorte de boléro (avec un clin d’œil à « Watcher of the skies » qu’est « Descent ».
Encore une belle réussite de Rock Progressif (on ne se pose pas la question le concernant !), dans la lignée des précédents avec un niveau toujours égal, une densité musicale unique. Un grand parmi les grands ce Steve Hackett !

  • Chronique rédigée par Topprog

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