PAIN OF SALVATION : chronique album « Panther »

PAIN OF SALVATION : chronique album « Panther » (2020)

Le très réussi dernier album de PAIN OF SALVATION, In The Passing Light Of Day (2017), était celui de la renaissance éruptée du groupe, découlant d’une exploration introspective de Daniel Gildenlöw consécutive aux graves problèmes de santé qu’il avait eu.

Avec « Panther », POS reprend en quelque sorte un cheminement « normal ». Mais peut-on parler de normalité lorsque l’on évoque un groupe tel que PAIN OF SALVATION, sachant que cette notion est bien loin de figurer dans son ADN ?…

POS possède depuis ses débuts une identité de base très particulière qui fait que ce groupe est singulier et unique depuis bien des années dans le microcosme du rock moderne. Cependant, au fil des albums écrits par les musiciens, sous l’égide de Daniel Gildenlöw, maître « spirituel » incontestable,  certaines constantes demeurent et sont inaliénables : la puissance de l’émotion, la richesse des idées, la singularité de l’assemblage des textes, des notes, des instruments, des arrangements musicaux.

« Panther » met une nouvelle fois en exergue ces éléments qui font que POS est et restera probablement encore longtemps un groupe « puissant ».

Cet album est une fois de plus une perle, un diamant brut, une révélation… Il démarre avec « Accelerator », un titre puissant et saccadé, un peu teinté «électro-lourd ». « Unfuture » prend par contre le contre-pied en ouvrant avec quelques mesures de guitare acoustique flirtant avec le blues, tout en glissant, un peu plus tard, quelques intonations Rap dans le chant. Le quatrième titre « Wait », assez calme, est plus conventionnel et très mélodique.

« Keen to a Fault » possède également quelques « riffs » électro au clavier, sur un rythme général assez hypnotique.

L’avant dernier titre « Species » est magnifique émotionnellement, légèrement teinté d’une ambiance 70’. L’album se conclue avec le sublime « Icon », le titre le plus long de l’album avec près de 14 minutes. Son arrière-plan est sombre et angoissant, il nous enveloppe et nous captive !

PAIN OF SALVATION nous étonnera toujours par sa capacité d’écriture et sa propension à se renouveler. Rien ne semble pouvoir arrêter ce groupe qui, avec « Panther », nous livre une fois de plus un album quasi parfait : 20/20.

https://www.facebook.com/Painofsalvation/

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Le temps imparti est dépassé. Merci de recharger le CAPTCHA.