| Issu de la jeune scène française, OIAPOK fabrique le chaînon manquant entre le future jazz, le rock progressif, l’exotica et la musique de Frank Zappa. Oiapok est né d’un coup de foudre artistique entre Pierre Wawrzyniak (compositions, basse), Guillaume Gravelin (Harpe, arrangements) et Mélanie Gerber (Chant). Rapidement une musique originale, éclectique, poétique, raffinée, puissante nait d’inspirations issues de voyages, d’littéraires et de cris sociétaux. Oiapok a récemment sorti son premier album OisoLün, un manifeste humaniste, écologique et engagé. L’OisoLün est une chimère, un oiseau exotique, dernier représentant de son espèce qui survole unmonde dévasté. «Oiapok» est un néologisme, un croisement entre le fleuve guyanais Oyapock, berceau des aventuriers sans peur, et la ceinture de l’astéroïde Chariclo, Oiapoque, dont l’orbite croise celle des planètes externes du système solaire. Entre la Guyane et le Brésil, l’Oyapock est un lieu d’exploration pour les téméraires. Les compositions de l’album s’appuient sur une instrumentation atypique (harpe, percussions classiques…), une voix unique entre Lisa Gerrard et Björk, des couleurs musicales issues des cinq continents et des arrangements ciselés faisant revivre l’exotica et le space age, le tout sur des grooves modernes entre nu soul et jungle. Ainsi les morceaux Frogs Might Disappear, récit drum’n’bass d’un futur dystopique sans batracien, et Les Grands Equipages de Lumière, adaptation d’une nouvelle de science-fiction française de Michel Demuth, font de OisoLün un voyage dansant et romantique entre la terre et les étoiles. |
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