ARMELLINO : chronique de l’album « Heritage Blend » (sorti en septembre 2024).
ARMELLINO, c’est Vincent Martinez au chant et à la guitare, Yann Armellino à la guitare, Jacques Mehard Baudot à la basse et Alban Armellino à la batterie.
Ce premier album de classic rock/heavy rock intitulé « Heritage Blend » gravite bien évidemment autour de la guitare. Yann Armellino est un guitariste français de haute volée particulièrement à l’aise dans l’univers du rock, qui possède aussi des qualités stylistiques multiples tout en étant particulièrement technique et créatif, sans oublier son penchant didactique. Pour accentuer le côté « guitares mises en avant » la présence de Vincent Martinez, à qui l’on peut également donner le titre honorifique vintage mais très parlant de « guitar hero », contribue à former et à forger un duo électrique et électrisant d’une redoutable efficacité.
11 titres sont proposés sur cet album dont deux reprises, le légendaire « Fire » d’Etta James sur lequel Jessie Lee Houllier (Jessie Lee & The Alchemists) fait une nouvelle fois des prouesses vocales, et une version acoustique de « Dancing In The Moonlight » de Thin Lizzy.
En écoutant « Heritage Blend », on replonge complètement dans l’univers rock des années 70 et 80. On y retrouve l’esprit, l’ambiance et les sonorités de groupes plus anciens tels que Bad Company ou Whitesnake, mais également de groupes actuels comme The Dead Daisies ou bien Black Country Communion. Les différentes compositions sont parfaitement structurées, équilibrées, énergiques, avec cette touche personnelle et un feeling qui font la différence et les démarquent de leurs illustres prédécesseurs.
Avec « Heritage Blend », ARMELLINO fait une entrée fracassante dans l’univers du heavy rock. Pour dire les choses simplement, le line-up et la qualité des musiciens et des compositions n’ont rien à envier aux plus grandes productions américaines ou anglo-saxonnes du genre.
« Heritage Blend » a été produit par Didier Théry (Shaka Ponk, Gaëlle Buswell). La pochette de l’album est un clin d’œil au 1er album du Fleetwood Mac de Peter Green.
Après un album d’une telle qualité, on ne peut que souhaiter voir ARMELLINO monter sur scène pour partager ses riffs, ses décibels et son énergie avec le public !…
18/20
Track list : Almost Scored Me, I’m Only Me, Got Yourself A Loser, Slice Of My Pie, Fire, Hardly Yours, Come Sing, Thes Bones, Bad Enough, Dancing In The Moonlight, Trouble In The Making